Nos Galères de Voyage

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Hanoi, Vietnam

Nos Galères de Voyage

Nous nous sommes rencontrés à Paris, retrouvés en Écosse, partis en vacances en Jamaïque, voyagé sac au dos en Asie et nous nous installons aujourd’hui aux États -Unis. Notre histoire s’est construite à travers la découverte de lieux et de cultures. Comme tout dans la vie, le voyage a aussi ses moments un peu moins glorieux. J’ai rassemblé ici quelques-unes de ces histoires. Même si l’on a parfois eu de belles frayeurs, on ne s’est jamais retrouvé dans des situations où on a eu peur pour notre vie ou autre.

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A Journey Away

Un début difficile à Bangkok

Marche flottant près de Bangkok

Marche flottant près de Bangkok

J’avais beau avoir hâte de découvrir la Thaïlande, j’étais aussi très triste de quitter le Vietnam où nous venions de passer six semaines extraordinaires. Nous sommes arrivés à Bangkok en avion depuis Hanoi et notre première journée n’a pas été des plus accueillantes. Bangkok est une ville moderne avec un système de transports en commun mais circuler dans la ville n’est pas toujours facile. Nous savions comment rejoindre notre hôtel depuis l’aéroport mais cela ne s’est pas vraiment passé comme prévu.

Après un premier trajet en métro, nous avons attendu un bus sous une pluie battante et avec nos sac-à-dos. Nous avons vu plusieurs bus passer, mais pas le nôtre. Après une bonne heure et demie à attendre et demander confirmation qu’on était au bon endroit, nous étions prêts à abandonner et changer de plans. Nous demandions de l’aide dans une auberge de jeunesse de la rue quand… oui, notre bus… ce que je n’ai pas précisé, c’est que les bus ne s’arrêtent pas vraiment à Bangkok. Ils ralentissent et ouvrent leur porte pour les passagers, ne nous laissant pas le temps de le rattraper. Un membre de l’auberge de jeunesse qui avait gentiment décidé de nous aider nous a appelé un taxi de confiance.

Vingt minutes plus tard, toujours pas de taxi. Il se trouve que la famille royale était de sortie dans le quartier, n’arrangent en rien la circulation dense d’heure de pointe. Nous avons fini par prendre nos sacs et marcher (ce que nous cherchions à éviter) jusqu’à une station de métro un peu plus loin. Nous avons finalement rejoint notre hôtel dans la soirée, trempés et exténués. N’ayant plus d’énergie pour ressortir, notre journée s’est terminée avec une commande de pizzas. Pas tout à fait ce que j’avais imaginé pour notre premier jour dans le pays !

Bienvenue à Kingston

Route Jamaïcaine

Route Jamaïcaine

Notre voyage en Jamaïque n’a pas démarré sous les meilleurs auspices non plus. Nous sommes arrivés en avion à Kingston depuis le Texas il y a quelques années pour une semaine de vacances et nous avons appris à nos dépens à ne plus jamais arriver de nuit dans un nouveau pays. Nous avions réservé une auberge de jeunesse et une voiture de location avant de partir, nous étions prêts.

Les choses se sont compliquées une fois que avions récupéré la voiture. L’auberge se trouvait à seulement 10 minutes de l’aéroport et pensions que nous n’aurions pas besoin d’un GPS. Grave erreur ! Nous nous sommes vite rendus compte qu’en plus d’être pratiquement désertes, les rues de la capitale jamaïcaine étaient mal éclairées et surtout, n’avaient pas toutes de nom. Bien sûr, nous nous sommes perdus. Nous nous retrouvés dans de petites rues sombres, vides et dans un quartier accueillant des chiens errants et des prostituées. Nous avons même atterrit devant un péage, signe qu’on quittait la ville, que nous avons du coup traversé deux fois.

Après plus d’une heure, nous demandions finalement de l’aide à la seule personne en vue. Il nous a emmenés jusqu’à un hôtel qui n’était pas du tout celui que nous avions réservé mais qui avait des chambres libres et nous étions tellement fatigués et stressés que nous avons décidé d’en prendre une. Le matin suivant, nous avons directement été louer un GPS avant de prendre la route pour Port Antonio et nous ne nous sommes (presque) plus perdus.

Un aéroport, deux aéroports

Notre premier jour à Bangkok a été quelque peu épique et nous ne nous sommes pas rattrapés lors de notre dernière journée dans la ville. Nous étions prêts en avance pour notre vol pour Chiang Mai et sommes arrivés à l’aéroport avec plus de deux heures d’avance. Une fois là-bas, nous nous sommes rendus compte que notre vol n’apparaissait sur aucun écran… et que nous étions au mauvais endroit. Nous n’avions pas vraiment fait attention au fait que Bangkok compte deux aéroports et n’avions même pas pensé à vérifier d’où nous étions censés partir. Nous n’avions pas de temps à perdre mais pouvions encore rejoindre l’autre aéroport. Pas le temps non plus de négocier le prix du taxi (nous avons payé 700 bahts, soit environ 18 euros, au lieu de 500 maximum), ce qui aurait pu être pire puisque nous sommes finalement arrivés juste à temps pour attraper notre avion.

Alerte noyade de téléphone

Snorkelling in Koh Phi Phi Leh

Il vaut mieux utiliser une Go Pro pour les photos sous l’eau !

Avant de partir pour notre périple de six mois, Simon avait soigneusement choisi notre équipement électronique. Dans nos sacs, entre autres, un appareil photo (que nous adorions et recommandons fortement) et un téléphone Sony Xperia étanche, qu’on avait avec nous lors de notre virée sur l’île de Koh Phi Phi Leh en Thaïlande. Simon prenait grand soin de son appareil photo et en a oublié son téléphone dans la poche de son maillot de bain en sautant du bateau. Le téléphone n’était finalement pas si étanche que ça… mais pour être honnête, il était légèrement ébréché, ce qui a suffi pour l’achever.

Il nous a fallu attendre de rentrer à l’hôtel à la fin de la journée pour essayer de le récupérer, mais même un sac de riz n’a pas suffi. Nous avons dû utiliser mon téléphone, plus lent et dont l’appareil photo était bien moins bon, pour le reste de nos voyages en Asie.

Une carte de crédit en moins

Plage de Klong Dao, Koh Lanta, Thaïlande

Arrivés en Thaïlande, même avec une carte de crédit en mois !

On entend souvent que c’est une bonne idée d’avoir au moins deux cartes de crédit (idéalement une visa et une mastercard car certains endroits peuvent appliquer des frais supplémentaires ou même n’accepter qu’un type de carte ). Comme nous voyageons à deux, ce n’était pas un problème. Le fait que nos comptes en banque étaient dans des pays différents nous a bien aidé aussi : on avait le choix en fonction des taux de change. La banque de Simon a l’autre avantage d’être très sécurisée. Elle bloque immédiatement les paiements suspects à tel point que Simon doit les appeler régulièrement pour autoriser un paiement.

Je trouvais que c’était trop, jusqu’au jour où on a été informés que la carte de Simon avait été utilisée chez ikea en Allemagne. Seul problème, nous étions au Vietnam à ce moment-là et sur le point de nous envoler pour la Thaïlande. La transaction n’a heureusement pas été acceptée. La difficulté a ensuite été de se faire livrer une nouvelle carte quelque part en Asie sachant qu’on bougeait tous les 4 ou 5 jours !

Le taxi suspect d’Hanoi

Hanoi, Vietnam

Sains et saufs à Hanoi

Lorsque nous avons pris l’avion de Da Nang à Hanoi, nous avons été accueillis, comme d’habitude, par une foule de chauffeurs de taxi essayant d’attirer l’attention des touristes. Un homme qui s’était détaché du groupe est venu nous trouver avec une offre plus attrayante que nous avons acceptée. Il nous a alors emmenés jusqu’à une voiture banalisée où un autre Vietnamien était déjà au volant. À peine 10 minutes plus tard, il nous lança un “ok, je vais prendre une bière” en quittant la voiture. Après s’être assurés que notre chauffeur savait bien où nous allions, nous nous remettions en route. Un peu plus tard, les yeux toujours rivés sur l’itinéraire donné par Google Maps, nous avons remarqué que nous étions en train de nous éloigner de l’axe principal. Nous traversions de petites rues étroites de la banlieue d’Hanoi lorsque le chauffeur s’arrêta. Il se tourna vers nous en souriant, “bye bye” et descendit de la voiture.

Nous paniquions et imaginions déjà le pire quand un nouvel homme entra dans la voiture et se mit à conduire. Le reste du trajet se passa sans un mot échangé et nous regrettions de ne pas avoir pris un vrai taxi. Nous sommes finalement arrivés à bon port et avons payé le prix négocié à l’aéroport, surpris. Nous étions sains et saufs, mais secoués par ce drôle d’événement.

Frôler l’arnaque à Hong Kong

Baie de Victoria à Kong Kong

Baie de Victoria à Kong Kong

Plusieurs arnaques sont connues à Hong Kong. Nous avions heureusement entendu parler de certaines et avons pu éviter de nous retrouver dans une situation embarrassante. La baie de Victoria est célèbre pour la vue des gratte-ciels qu’elle offre à ses très nombreux touristes. À peine arrivés là-bas, nous nous sommes fait alpaguer par homme : “Excusez-moi, avez-vous perdu votre portefeuille ?”. Il avait soi-disant trouvé un portefeuille dont il cherchait le propriétaire. Simon avait compris son jeu et lui répondit tout de suite que non, sans pour autant chercher son propre portefeuille. C’était en fait ce que cet homme attendait. En cherchant son portefeuille pour vérifier qu’on ne l’a pas perdu, il aurait pu le repérer et passer l’information à ses amis.

Un peu plus loin, un autre homme s’est mis à nous suivre et à s’arrêter aux même endroits que nous. Certainement un complice du premier homme. Nous nous sommes sentis très mal à l’aise et ne sommes pas restés très longtemps dans le quartier.

 

 

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Laure

Laure

French travel lover and expat in Texas | Translator and main writer for A Journey Away travel blog